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La nouvelle RACEMATIC TDH est dédiée à Denny HULME, le plus méconnu et le plus mystérieux des champions du monde de Formule 1.


Il est de ces pilotes qui n’ont pas besoin d’être dans la lumière pour devenir une étoile. Denny Hulme est probablement le plus discret et méconnu des champions du monde de F1. Surnommé “l’Ours”, il doit autant ce surnom à son physique qu’à son aversion des longues phrases. Ses origines campagnardes lui rendent le verbe difficile.



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Deux ans. C’est le temps qu’il lui fallut pour être sacré en 1967, au volant de la Brabham Repco de son illustre compère “Big Jack” Brabham. Ce fut une saison étrange. À cheval sur les 2 réglementations moteur 1.5 et 3.0 litres, rares étaient cette année-là les monoplaces performantes et fiables. Hulme en profite et remporte deux courses et le titre. Il rejoint ensuite son compatriote Bruce Mac Laren dont le programme F1 débute à peine.


Mac Laren engage aussi des prototypes dans la lucrative et spectaculaire série américaine CAN AM, le but étant de financer la F1 avec les revenus de la CAN AM. Mac Laren y exerçe une domination sans partage avec des voitures légendaires jusqu'en 1972 (et l’arrivée de Porsche et ses mythiques 917…). La série est alors surnommée "THE BRUCE (Mac Laren) AND DENNY (Hulme) SHOW". 78 courses sont organisées pendant la période de l'âge d'or de la série, entre 1966 et 1974, les Mac Laren en gagnent 48 et Hulme 22 à lui seul. « L’Ours » est alors au sommet de sa gloire.


Toujours engagé en Formule 1, les décès répétés de ses camarades pilotes, en particulier Bruce Mc Laren en 1970 et son coéquipier Peter Revson en 1973, ont raison de sa motivation. De plus en plus affecté et difficile d'accès, il quitte, discrètement encore, la F1 à l'issue de la saison 1974, après avoir accroché un total de 8 victoires, et rejoint ses antipodes natales où il consacre son énergie à entretenir sa propriété au bord d’un lac. 

Denny HULME en 1967 à Zandvoort, année de son sacre avec la Brabham
Denny HULME en 1967 à Zandvoort, année de son sacre avec la Brabham

La passion du pilotage était toujours là, et il ne tarde pas à reprendre le volant en Australie et en Nouvelle Zélande, dans des courses de Tourisme et de Camion. C'est ainsi qu'engagé aux 1000 kms de Bathurst en 1992 au volant d'une BMW M3, alors qu'il est au volant sous la pluie, il contacte son stand pour dire "ma vue est troublée". Ce qui, étant donné les conditions météo, ne surprend personne. Son équipe fut plus étonnée de le voir arriver dans la ligne droite de départ en décélération régulière le long du rail de sécurité, jusqu'à l'arrêt complet. Puis le silence. 


Denny Hulme était mort au volant, emporté par une crise cardiaque à l'âge de 58 ans. On ne peut pas imaginer de manière plus discrète pour mourir en course. Ainsi était Denny Hulme, pilote passionné qui détestait se faire remarquer et attirer l'attention...



 
 

C’est décidé, Arpiem créera un jour une montre

à la mémoire de Robert Benoist.


Robert BENOIST
Robert BENOIST

Robert Benoist nait en 1895. Fils du garde-chasse du Baron de Rothschild, il grandit aux confins de la région parisienne et entreprend une formation de mécanicien dès l’âge de 13 ans.


Mobilisé en 1914, il débute la 1ère mondiale dans l’infanterie et est rapidement reversé dans l’aviation où il deviendra pilote puis instructeur. De retour à la vie civile, Robert Benoist s’ennuie. Il assouvira son besoin de sensations dans l’automobile : dès 1920, il est chargé de la mise au point des cyclo-cars chez Moray, qu’il engage en compétition automobile, puis chez Samson.


En 1924, Louis Delage le remarque en course et décide de s’attacher ses services. La première grande victoire arrivera dès 1925, avec le Grand Prix de l’ACF à Monthléry. C’est pendant cette course qu’Antonio Ascari perdra la vie. Benoist attirera l’attention et gagnera sa popularité en allant déposer sa couronne de vainqueur à l’endroit de l’accident d’Ascari.


En 1926, Delage fait débuter le modèle 15S8, très en avance sur son époque avec son centre de gravité situé très bas et son magnifique moteur V8. 1927 sera l’année de tous les succès : Robert Benoist s’impose à l’occasion des GP de Brooklands, de Monthléry, de San Sébastian et de Monza. Delage est sacré Champion du Monde des Constructeurs, Benoist reçoit le titre honorifique de Champion du Monde des pilotes, car seul le titre des constructeurs est décerné à cette époque. Exsangue financièrement à cause de ses investissements en compétition, Delage se retire à l’issue de cette saison 1927.


La DELAGE 15S8 Championne du Monde en 1927
La DELAGE 15S8 Championne du Monde en 1927

Dès lors, Benoist s’alignera en course de manière plus épisodique. En 1929, il devient directeur du nouveau Grand Garage de Banville, situé près de la place Pereire dans le 17ème arrondissement de Paris. Ce garage est un véritable paquebot échoué à terre; développant une surface totale de plus de 20 000m², il s’étend sur 7 niveaux, 2 en sous-sol et 5 en élévation, tous reliés bien sûr par de larges rampes de circulation. Sur le toit on retrouve 3 terrains de tennis, 1 putting green de golf, un gymnase et un restaurant !


Benoist imagine pour son inauguration la course automobile la plus improbable qui n’ait jamais été organisée : la COURSE DE COTE DU GRAND GARAGE BANVILLE. Soit 600 mètres de parcours à travers les différents niveaux du garage. L’affaire fait grand bruit. 15 voitures participent, mais Benoist renoncera à faire chronométrer les montées, craignant qu’un pilote trop optimiste ne bascule dans le vide. Il y a 100 ans, le mot « événementiel » avait déjà toute sa signification ! (n’oubliez pas que c’est en 1925 qu’André Citroën illumina de son nom la Tour Eiffel…).


La course de cote du Grand Garage Banville (Paris 17ème)
La course de cote du Grand Garage Banville (Paris 17ème)

Puis Benoist rejoint Bugatti, d’abord en tant que directeur du magasin parisien des Champs Elysées, puis comme responsable de la compétition. Ettore Bugatti souhaite s’attaquer aux 24 heures du Mans et lui confie l’aventure. Il s’y imposera en 1937 avec son coéquipier Jean Pierre Wimille, au volant de la fameuse Bugatti 57G, surnommée « le tank ». Robert Benoist raccroche le casque définitivement à l’issue de cette course gagnée.


La BUGATTI "Tank" 57G
La BUGATTI "Tank" 57G

Survient la seconde guerre mondiale. C’est la débâcle, et avec son compère Jean Pierre Wimille, il rejoint l’Angleterre où tous deux sont recrutés en tant qu’agents secrets par le SEO (Special Operations Executive). La mission de Benoist est de récupérer des parachutages d’armes, de créer et organiser des groupes en France susceptibles d’effectuer des sabotages pour le compte des alliés.


Arrêté deux fois par la Gestapo, Robert Benoist parvient à s’évader à deux reprises dans les premières minutes suivant son interpellation et à rejoindre l’Angleterre. La troisième arrestation, alors qu’il visite sa mère mourante à Paris lui sera fatale. Il est déporté à Buchenwald où il sera assassiné, pendu le 9 septembre 1944.

 

N’étant pas affilié à la France Libre mais au gouvernement britannique, Robert Benoist ne recevra pas les honneurs et la considération qu’il aurait mérité.


Décidément, les chaos du 20ème siècle ont créé des destinées incroyables.

 
 

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Venez nous retrouver à l’occasion du rendez-vous incontournable qu’est devenu le Grand Prix de France F1 Historique sur le circuit du Castellet du 25 au 27 avril. 


Arpiem sera présent pendant les 3 jours au sein du Village Paddock P2 pour vous accueillir et vous présenter ses nouvelles collections automatiques OVERSPEED et RIDE & DRIVE EVO. 


Nous vous attendons nombreux ! 



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