Chronographe Tribute TSR 4 "Reims - Gueux"
La ARPIEM Tribute est un chrono homme typé « sport », vintage, racé et élégant. La passion pour les sports mécaniques de son créateur est liée avant tout aux émotions : les sons, les formes les odeurs et les couleurs. Ce sont ces émotions qu’il a voulu retranscrire dans la collection des montres Tribute équipées du mouvement hybride Mecaquartz TMI SEIKO VK64, qui allie un mouvement quartz et un chronomètre mécanique.
Longtemps, la gloire de l’endurance tricolore s’est partagée entre la Sarthe et la Champagne. Car Le Mans n’a pas été le seul gardien du temple. À quelques kilomètres de la cathédrale des sacres, le circuit de Reims-Gueux offrait une autre liturgie : celle de la vitesse. Trois villages discrets : Gueux, Muizon et Thillois, dessinaient un simple triangle de bitume. Une combinaison de routes départementales et nationales, rien qui semblait voué à entrer dans la légende. Et pourtant, ce tracé allait devenir l’un des plus redoutés et respectés de l’histoire du sport automobile.
Inauguré en 1926, le circuit ne payait pas de mine : 8,3 kilomètres formés de trois longues lignes droites, ponctuées de virages traîtres aux noms évocateurs : Gueux, Thillois, Muizon. Trois routes publiques repeintes pour la course, bordées de milliers de spectateurs massés au plus près du bitume. C’est cette même année qu’apparurent les premières 12 Heures de Reims, organisées régulièrement durant l’entre-deux-guerres. La Seconde Guerre mondiale interrompit cet élan, mais le renouveau d’après 1950 marqua l’apogée de Reims-Gueux, porté par l’arrivée des grands constructeurs : Mercedes, Jaguar, Ferrari et Ford.
Les 12 Heures : la revanche du Mans
Le 4 juillet 1953, à midi, les Jaguar C-Type s’élancent pour la première édition moderne des 12 Heures de Reims. Cette course, décalée dans le temps — de midi à minuit — se forge rapidement une réputation : celle de "revanche du Mans", organisée deux semaines après les 24 Heures, offrant aux écuries malchanceuses une seconde opportunité de briller. Stirling Moss et Peter Whitehead dominent l’édition 1953 avant que Jaguar n’écrase la concurrence l’année suivante avec un triplé historique de ses D-Type.
Entre 1953 et 1967, les 12 Heures marquèrent durablement l’endurance française. En 1964, l’épreuve intègre le Championnat du monde des voitures de sport. Ford y engage trois GT40, déterminé à effacer sa déconvenue mancelle, mais les trois voitures abandonnent rapidement. La victoire revient à Graham Hill et Joakim Bonnier sur Ferrari 250 LM, après 296 tours — une revanche symbolique pour la marque italienne. Cette édition est aussi marquée par le spectaculaire accident de Jean-Pierre Beltoise, projeté à plus de 50 mètres et plongé deux jours dans le coma. Car les 12 Heures portent aussi leur part d’ombre : le 30 juin 1956, Annie Bousquet, l’une des meilleures pilotes françaises, trouve la mort au virage de Muizon.
La dernière édition, en 1967, voit Jo Schlesser et Guy Ligier s’imposer sur une Ford GT40 Mk IIB. La seule victoire de Ford sur l’épreuve.
Reims-Gueux, aux origines de la Formule 1 moderne
Dans l’après-guerre, Reims-Gueux devient également un haut lieu de la Formule 1. Le circuit est indissociable de la carrière d’un certain Juan Manuel Fangio, vainqueur à trois reprises (1950, 1951, 1954). En 1954, il devient le premier pilote à franchir le mur symbolique des 200 km/h en essais au volant de la Mercedes W196. Le 6 juillet 1958, Mike Hawthorn marque l’histoire en établissant la première moyenne en course supérieure à 200 km/h. Ce même jour, Fangio, 47 ans, dispute sa dernière course au volant d’une Maserati vieillissante et quitte la compétition.
Les dernières courses ont lieu en 1972. Aujourd’hui, des bénévoles s’emploient à restaurer les tribunes, les stands aux couleurs vives, la tour des restaurants. En 2009, le circuit est officiellement classé monument historique. À l’approche de son centenaire, en 2026,
Arpiem a souhaité rendre hommage à ce lieu mythique de la vitesse à travers sa nouvelle TSR4. Sur le cadran, vous y retrouverez l'indice "12" mis en avant en référence à la course des 12 heires, l'indice 8.3 correspondant au développé du tracé, ainsi qu'un bas de cadran, ses fameux 3 virages, Gueux, Muizon et Thillois. Au dos de la montre est gravé le tracé du circuit.






















